Poutine, le pervers ?

Lorsque Volodymyr Zelensky le 14 juillet 2022 apparaît sur les écrans de la salle de conférence de La Haye dont le but est de sauvegarder le droit international qui est bafoué par Vladimir Poutine. Le président de l’Ukraine l’air grave s’adresse à l’assemblée avant de prendre part aux débats en visioconférence :

« Je vous demande d’observer une minute de silence à la mémoire des 23 personnes tuées à la suite d’une attaque de missiles contre notre ville de Vinnytsia, parmi les victimes, il y a trois enfants de moins de dix ans. Et ce n'est malheureusement pas encore le bilan définitif, des dizaines de personnes sont portées disparues. Il y a de nombreux blessés qui sont hospitalisés. La Russie a mis fin à la vie de civils juste au moment où une conférence sur les crimes de guerre russes a lieu aux Pays-Bas, ici à La Haye en ce moment même. Aucune autre organisation terroriste n'a eu l'audace de tuer à nouveau lorsque la communauté internationale se penche sur ses crimes précédents. »

Cet événement tragique tendrait à accréditer la thèse avancée par plusieurs psychiatres, comme quoi Poutine serait atteint de perversion. Si tel est le cas, alors Poutine est irraisonnable et si l'objet de sa jouissance c'est de rétablir les frontières géographiques de l'empire soviétique alors il ira jusqu'au bout pour atteindre l'orgasme. Même s'il doit pour cela déclencher une guerre mondiale ou détruire l'humanité toute entière. Le seul moyen pour empêcher ça, est de l'arrêter, mais qui et comment ? C'est la question !

Poutine le paranoïaque.

On connaît l'immense table ovale de Poutine, lui à un bout et ses interlocuteurs loin à l'autre bout, on sait aussi qu'il possède un bunker dans une région lointaine de L'Oural. Il paraît que lorsqu'il veut séjourner dans son palais de Sotchi, il fait mine d'en partir pour finalement y rester plus longtemps. On sait qu'en Russie il se déplace dans un train privé. On voit que lorsqu'il apparaît en public pour déposer une gerbe de fleurs au pied d'un monument, il est seul avec seulement en arrière plan une haie de militaires. On est loin des poignées de mains et des bains de foules à la Macron...

Rien à voir avec l'autre Poutine qui conduit sa Mercedes sur le pont de Crimée, celui qui visite l'appartement des personnes relogées à Marioupol. Comment expliquer le comportement de ces 2 personnages, Il y a t il 2 Poutine ?

 

Poutine le tyran.

On veut nous faire croire qu'une grande majorité de Russes est derrière Poutine et le soutient dans la guerre en Ukraine maquillée en opération militaire spéciale. Je pense que ça ne reflète pas l'état d'esprit de la société russe. Si on considère que ceux qui ont quitté le pays au moment de la mobilisation dite partielle, ne sont pas des fans de Poutine. Que ceux qui sont emprisonnés pour avoir osé prononcer le mot guerre, ne seront pas forcément des admirateurs de Poutine quand ils retrouveront leur liberté.

Et puis, il y a cette histoire : Poutine fait venir 3 Moscovites dans son bureau du Kremlin, il les installe autour de la table ovale le plus loin possible de lui et il leur dit. Le ciel est vert ! Les 3 hommes se regardent étonnés. Poutine demande à celui qui est le moins loin de lui : quel est ton nom ? Ivan Monsieur le président ! Très bien, alors Ivan, quelle est la couleur du ciel ? Bleu répond l'homme sûr de lui. Poutine fait venir deux vigiles qui emmènent manu militari le malheureux qui écope dans la foulée 10 ans de prison. Poutine se tourne vers le deuxième et demande : le ciel est de quelle couleur ? L'homme hésite puis répond : aujourd'hui, il est plutôt gris, les deux sbires reviennent et embarquent l'homme : 20 ans de prison. Poutine regarde le troisième qui dit avant qu'on ne lui pose la question : vert Monsieur le président.

Cela tend à montrer que beaucoup de Russes qui ne sont ni en prison, ni hors de la Russie sont contraints de croire  à tout ce qu'on leur dit (croyance), car ils savent bien que le ciel n'est pas vert (connaissance) et pourtant ils font mine de le croire .C’est pourquoi il y a un espoir, en effet un tyran quel qu’il soit, ne peut : éliminer, empoisonner, tuer, emprisonner ou condamner à l’exil ses adversaires ni impunément ni indéfiniment. Un jour il y aura un Brutus : Prigojine ou Loukachenko ou les deux qui tueront leur maître.