Au dos de mon livre, j'ai écrit que je racontais l'histoire des gens dans cette guerre. Ceux qui sont concernés en premiers, ce sont les soldats et pour eux c'est déjà terrible, car avant d'être des soldats il étaient : boulangers,  marchands de légumes, avocats, ou chefs d'entreprise ou que sais-je encore... Certains ne sauront jamais que la guerre est finie, car elle sera terminera bien un jour cette guerre, parce qu'ils mourront au combat. D'autres reviendront, mais avec un bras ou une jambe en moins et on dira d'eux : " C'est un héros, il a défendu la patrie !" Tous les autres retrouveront leur femme, leurs enfants, leur boulangerie ou leurs employés, mais on dira d'eux "Il n'est plus le même qu'avant !" Des soldats, il y en a des deux côtés, des Ukrainiens et des Russes.

Mais des gens normaux qui périssent dans les décombres de leur maison, des gens qui fuient les zones de combats et qui meurent dans l'explosion du bus qui les évacuait ou qui sont touchés par un missile qui s'abat sur une gare où ils tentaient de prendre un train pour aller le plus loin possible de la guerre. Des gens comme ça, il y en a que d'un côté, je vous laisse deviner lequel ?

Et puis il y a les enfants, Zelensky crie sa colère et son dégoût contre la barbarie des Russes en dénonçant le 1er juin 2022, les faits d'arme de Poutine :
« Comme le petit Denys du village de Malynivka de la région de Zhytomy, qui est mort avec toute sa famille lorsqu’un avion russe a largué une bombe sur le village, Denys avait moins de deux ans. Comme Stephan, du village de Novi Petrivtsi, dans la région de Kiev, il avait moins de trois ans lorsqu’un obus russe est tombé dans la cour devant sa maison, l’enfant a été mortellement blessé. Comme Anya de Boutcha, elle avait 14 ans, elle a été tuée lorsque les militaires russes ont tiré sur un minibus sur la route. Anya était dans ce véhicule avec sa mère et sa grand-mère, elles sont toutes mortes en tentant d’échapper à la guerre. Polina, elle n’avait même pas deux ans, un char russe a tiré sur une maison à Borodyanka, une maison ordinaire, un tir direct, Polina est morte. Arina, région de Mykolaïv, le 5 mars, elle a été blessée par des éclats d’obus suite à un bombardement d’artillerie, les occupants ont visé le secteur résidentiel de la ville, elle est morte à l’hôpital, Arina aurait eu 4 ans en juin. Svyatoslav d’Odessa, lui, avait 15 ans, il a été tué par un tir de missile russe sur un dortoir. Cela s’est passé le 2 mai, son corps a été extrait des décombres de la maison. Alisa d’Okhtyrka, région Sumy un enfant de 7 ans, elle est morte le deuxième jour de la guerre à la suite d’un bombardement d’artillerie russe, les occupants ont simplement tiré sur les maisons. Mykyta de la ville d’Izyum, région Kharkiv, il était âgé de 3 ans dans la nuit du 3 mars, il a été tué par une frappe aérienne russe sur la ville. Au total, neuf personnes sont mortes cette nuit-là. Deux sœurs Varvara et Polina de Marioupol, Varvara était âgée de 14 ans et Polina de 11 ans, elles sont mortes à la suite du bombardement russe d’un immeuble d’habitation. »

Le président Zelensky termine l’air défait : « Je n’ai nommé que 10 enfants sur une liste de 243, dans cette liste, il y a ceux dont on ne sait rien du tout, même pas le nom… »

 

Et que fait Poutine pendant ce temps ? Il organise et planifie l'enlèvement et la déportation d'enfants de Marioupol et d'ailleurs vers la Russie.

Créez votre propre site internet avec Webador